RPG, RTS, FPS: bienvenue dans les initiales du jeu vidéo ^^

J'ouvre ce topic à la demande de Fred, pour éclaircir les différents style de jeu vidéo. ^^

RPG: Role Playing Game.
Un jeu de rôle consiste à manier un groupe de personnages évoluant dans un univers souvent fantastique qui, même si ce n'est pas toujours le but de départ, finissent souvent par sauver le monde d'une menace qu'eux seuls peuvent éradiquer.

Les RPG se composent de trois phases: exploration combats et donjons.

- L'exploration consiste à visiter des villes/villages, discuter avec les habitants, acheter des armes, armures, se reposer etc...

- Les combats se déroulent (la plupart du temps) de manière aléatoire lors de déplacements entre les différents lieux du monde. On affront des monstres divers et à l'issue de chaque combat, les personnages reçoivent des points d'EXP (expérience) et de l'argent. L'expérience sert à passer de niveau, ce qui augmente les capacités physiques/magiques des personnages. Le gain d'expérience est une caractéristique du RPG.

- Les donjons sont des endroits-clés où les personnages doivent se rendre pour trouver des objets/personnes nécessaires à la progression de l'aventure. Ils sont toujours emplis de monstres divers et variés et l'on trouve toujours un Boss, un monstre + fort que les autres qui garde le donjon.

Les A-RPG: Action-RPG.
Variante des RPG classiques dans laquelle on ne manie pas un groupe de personnages mais un seul.

Les T-RPG: Tactical-RPG.
Variante des RPG classique. La différence se situe au niveau du système de combat. Dans les RPG classiques, on manie généralement trois ou quatre personnages qui jouent ensemble tandis que dans les T-RPG, les membres d'une équipe jouent un à un et sur un terrain beaucoup + vaste.

Les FPS: First Person Shooter.
Jeux de tir à la première personne dans lesquels, comme le nom l'indique. Dans ce type de jeux on voit "par les yeux du personnages" et généralement on n'en voit que son arme, que l'on peut utiliser pour tirer sur les ennemis ou les éléments du décor.

Les RTS: Real-Time Strategy.
Jeux de stratégie en temps réel souvent constitués de missions (dans un environnement militaire la plupart du temps) durant lesquelles on dirige des troupes devant atteindre différents objectifs. (envahir un camps ennemi, défendre son propre camps etc...)

Voilà !

Finalement , il me semble à la lecture de ce post que la dépendance au jeu vidéo pourrait peut-être être liée à un sentiment de toute puissance non ?

bisous

fred

ps: merci pour toutes ces informations

Je ne suis pas sûre... en fait je parlerais davantage de l'image que les jeux nous renvoient de nous-mêmes. C'est ce dont parlait swinny sur son topic, un sentiment d'être quelqu'un d'extraordinaire, quelqu'un qui réussit tout ce qu'il entreprend car dans les jeux vidéo si tu perds tu peux recommencer jusqu'à ce que tu réussisses, donc à chaque fois que tu rates tu t'améliores et ça crée un sentiment de fierté que l'on a peut-être pas en-dehors des jeux. Fierté quand on réussit évidemment, mais aussi fierté dans le sens où on s'acharne sur ce qui nous résiste, on se dit "aller j'essaie une dernière fois et après j'arrête" puis on perd... et on se redit qu'on fait une dernière tentative etc etc... du coup les heures passent sans qu'on s'en rende compte.

Et de + en + on voit apparaître des jeux qui n'ont rien à voir avec la conquête ou le sauvetage du monde. Des jeux comme Animal Crossing peuvent être vite addictifs car dans ce jeu tu vis en temps réel dans un village peuplé d'animaux, c'est mignon comme tout, il n'y a pas de combats, c'est juste la vie au quotidien faite de pêche, de jardinage et de création de liens avec les autres animaux. J'y joue en ce moment et même si je me dis un peu que c'est lassant, j'y passe facilement plusieurs heures par jour juste pour le plaisir d'être dans mon village. lol

Donc la toute-puissance je suis pas sûre, sans doutes pour certains mais à mon avis, pas que ça. ^^

Bisous !

merci de cette explication.

Pas de problème !

Je relis le message ci-dessus de Link qui évoque le caractère spécifique des jeux et leur capacité à nous "renvoyez sur nous-mêmes"

Il y a jeux et jeux. Toutefois, sans crier au loup, j'ai peur que la muiltiplication des jeux "dits naïfs" comme par exemple les jeux de rôle ne conduisent l'individu à une fuite par rapport à lui-même qui reste quand même un des socles de l'addiction.

Quand il y a
- perte de la notion du temps
- perte de la notion de valeur d'usage de l'argent (comparaison entre les 15 euros destinés à acheter un livre et les 15 euros misés en une fois sur un jeu )
- répétition de la démarche de jouer...

... il y a déjà grand risque d'être croqué par le Jeu.

Il est évident que je joueur compulsif, devant son jeu et quel qu'il soit, entretient un sentiment - une illusion - de toute puissance.

Il suffit de voir dans un casino, autour d'un tapis vert, l'exaltation de certains joeurs quand le numéro qu'ils ont joué sort. C'est parfois un véritable cri de victoire.

Ce sentiment de toute puissance recherchée est prouvé par les psychologues.

Mais il faut bien avouer que ce schéma de défi contre le hasard ne comporte pas la recherche très courageuse d'un adversaire puisque celui-ci est totalement passif et ne peut - en soi - pas être redouté.

On a parfois dit que l'exercice du jeu était un défouloir à l'exercice du Pouvoir. Une manière de se dédoubler parce qu'ailleurs on est pas écouté et considéré.

Je trouve que les exemples de joueurs célèbres (Le Baron Empain, Gérard Oury, Philippe Bouvard, Jean Lefèvre et compagnie ) sont la preuve contraire de cette affirmation.

Ces gens avaient, soit le pouvoir, soit la fortune, soit la renomée.

Mais visiblement malgré leurs atouts, iles devaient avoir des "manques" énormes...

Certains spécialistes avancent que je jeu est une "perversion de la notion de plaisir" et certains avancent même que la démarche de jouer se pose souvent devant une incapacité de jouir pleinement de sa sexualité.

C'est sûrement un terrain à explorer. Mais, pour moi, je trouve que c'est un peu la tarte à la crème des psychologues que ce domaine de la sexualité ou de la sensualité.

Chacun sa réponse intime ou alors le débat privé est recommandable pour ce sujet précis.

Mais on peut quand même poser le sujet sur un site comme celui-ci, sans entrer dans le déballage intime ou la "confidence" hors-norme qui n'a pas sa place sur le Net.

Car cela doit exister.

(je vais répondre à la partie jeux vidéo du post)

Je n'ai pas dit que les jeux "nous renvoyaient sur nous-mêmes" mais qu'ils nous "renvoyaient une image de nous-mêmes qui n'était pas forcément celle que l'on a en-dehors du jeu".
Pour moi c'est positif parce qu'au moins quand on joue, on se voit différemment de ce qu'on est vraiment. J'ajouterai même qu'au lieu de nous renvoyer sur nous-mêmes ça peut nous rapprocher d'autres joueurs et créer de vrais groupes d'amis. Sur le net c'est très facile de rencontrer d'autres joueurs, de discuter des jeux qu'on aime et de se faire de vrais amis. ^^

Jacques de Liège a écrit:

Quand il y a
- perte de la notion du temps
- perte de la notion de valeur d'usage de l'argent (comparaison entre les 15 euros destinés à acheter un livre et les 15 euros misés en une fois sur un jeu )
- répétition de la démarche de jouer...

... il y a déjà grand risque d'être croqué par le Jeu.

Je suis entièrement d'accord.

Jacques de Liège a écrit:

Il est évident que je joueur compulsif, devant son jeu et quel qu'il soit, entretient un sentiment - une illusion - de toute puissance.

Et là je ne le suis plus du tout.
Je suis Gameuse depuis que j'ai 13 ans et je ne me suis jamais sentie + puissante ni rien quand je jouais. A la base les jeux ont compensé quelque chose qui me manquait et je pense que quand on devient dépendant aux jeux vidéo ça commence souvent comme ça. Je connais plein de gens qui aiment énormément les jeux mais n'en sont pas dépendants parce qu'ils n'ont pas besoin de ça pour se sentir "bien".
Alors d'après ma propre expérience ce que tu dis est sûrement vrai, mais ne s'applique pas forcémment aux joueurs de jeux vidéo...

Et quand même (parce que je ne peux pas laisser passer ça >p) les RPG ne sont pas des jeux naïfs. Pour moi les jeux naïfs ce sont les jeux de plate-forme et même les Nintendogs, Animal Crossing ou We love Katamari. (qui sont au deumeurant d'excellents jeux tous les trois)

Voilà ! ^^

Ma chère amie,

Tu parles assez bien de systèmes de jeux où je ne puis te suivre, car je ne sais pas de quoi il s'agit.

Le sentiment de "puissance" il est décrit par les chercheurs et moi je l'ai parfois ressenti, particulièrement dans le jeu de casino.
C'est évidemment un illusion ! Je me souviens avoir une fois chargé le 11 en plein et à cheval, du maximum autorisé, alors que je n'avais encore guère joué.
Il est sorti et j'ai "gagné" un montant qui devrait être aujourd'hui un peu plus de 10.000 euros. J'ai eu ce sentiment bizarre de toute puissance.
J'étais fixé par le croupier, le chef de table et tous les joueurs qui me regardaient sans mot dire, un peu bouche bée...
Cela ne m'a empêché de continuer de jouer toute la nuit et de reperdre tout...

Je sais que mon calvaire dans le jeu a duré longtemps, puisque je n'ai arrêté que vers 55 ans et que j'en ai 70...

J'ai joué à un seul jeu pendant des années ( en Belgique le Bingo ). J'étais certain à l'époque que je n'étais accroc qu'à ce jeu.

Mais en vérité, j'ai un jour touché au jeu de Casino, car les sensations, pour moi, devaient toujours être plus fortes.
Et comme elles sont proportionnelles ( toujours selon moi ) aux mises et au enjeux, c'est au Casino, avec en plus une atmosphère unique, que le ressenti est le plus fort ( et aussi le plus dévastateur ).

Tu sais que j'ai connu deux types - des joueurs qui ont visité le groupe - qui, entre eux deux, pariaient sur la plaque d'immatriculation de la prochaine voiture qui appraîtrait au coin de la rue, suivant qu'elle se terminerait par un numéro pair ou impair ? C'est incroyable !

j'aurais envie de dire que la dynamique est peut-être différente pour les jeux vidéos dans le sens où il n'y a pas gain comme au casino mais je me trompe peut-être.

Chère Frédérique,

Je puis apparaître comme assez "intégriste" dans mes propos vis-à-vis du jeu.

Mon expérience de joueur et la vie du groupe ( qui a vu passer de 500 à 600 joueurs ) ont en réalité un peu "radicalisé" mes avis et opinions. J'en conviens.

Je suis la politique du "risque zéro" ! ! !

Pour moi, à partir du moment où l'on est joueur compulsif ( et je suis le premier à reconnaître qu'il y a des joueurs qui ne le sont pas ) on est plus ou moins dans la spirale des problèmes ... pas trop graves au début mais de plus en plus aigus au fur et à mesure que la compulsion s'installe et ce jusqu'à l'insupportable.

Pour moi, je ne fais donc plus de différence entre "petit jeu" ou "gros jeu"

Et même plus guère de différence entre jeu à gains et jeux sans gains.

Pour moi, le jeu est le jeu.
Je ne prends plus aucun risque.
J'ai payé trop cher cette dépendance.

Et je me retrouve très bien sans tout cela !
La vie m'offre assez de plaisirs que pour contourner de près ou de loin ce qui s'appelle "jeu"

Et j'ai beaucoup d'ami(e)s abstinent(e)s qui font comme moi.

C'est un choix. Et le jour où je recommencerai à trop peser ce qui me convient ou ce qui ne me convient pas, je pense que mon mental aura changé et que je me mettrai en risque de recommencer.

Les rechutes, dans le groupe, ça commence TOUJOURS par le retour à des petits jeux qui appraissent naïfs et sans danger.
Puis, un peu plus tôt ou un peu plus tard, une grosse émotion intervient et - bardaf - c'est reparti...

C'est une question de choix.

Mais c'est strictement personnel aussi.
Et je de suggérerai jamais mon attitude comme une règle générale à suivre.

En l'affaire, je ne suis qu'un témoin. Et mon partage n'est jamais qu'un témoignage.

Bises.

Malheureusement moi je n'y connais absoluement rien en jeux vidéo donc je ne sais pas répondre à ce post cependant je remercie Link pour ces quelques expliquations.

Et là je ne le suis plus du tout.
Je suis Gameuse depuis que j'ai 13 ans et je ne me suis jamais sentie + puissante ni rien quand je jouais. A la base les jeux ont compensé quelque chose qui me manquait et je pense que quand on devient dépendant aux jeux vidéo ça commence souvent comme ça. Je connais plein de gens qui aiment énormément les jeux mais n'en sont pas dépendants parce qu'ils n'ont pas besoin de ça pour se sentir "bien".
Alors d'après ma propre expérience ce que tu dis est sûrement vrai, mais ne s'applique pas forcémment aux joueurs de jeux vidéo...

Et quand même (parce que je ne peux pas laisser passer ça >p) les RPG ne sont pas des jeux naïfs. Pour moi les jeux naïfs ce sont les jeux de plate-forme et même les Nintendogs, Animal Crossing ou We love Katamari. (qui sont au deumeurant d'excellents jeux tous les trois)

Voilà ! ^^[/quote]

Moi:
Tout a fait d'accord avec ce que tu dit les jeux de plateforme sont plus naïf que les " Mmorpg " par éxample World Of Warcraft.

Voila bon jeu a tous!